Bonjour,
En Chine, la plaque d’immatriculation est l’équivalent de notre carte grise, avec la particularité d’être cédée aux enchères.
Elle ouvre des droits de circulation selon l’endroit où elle est achetée.
A titre d’exemple, dans la ville de Shangai par exemple, le prix des plaques d’immatriculation peut approcher les 5000 € avec des vendeurs de voitures d’occasion qui se transforment en “traders” et qui spéculent comme à la Bourse, avec un argument de taille : “Les autos se déprécient au fil des ans, mais pas les plaques !”
Dernièrement, pour limiter son trafic automobile, la ville de Pékin a décidé, fin décembre 2010, d’organisé une grande loterie sur un site Internet destiné à recueillir les inscriptions des prétendants au tirage au sort des nouvelles plaques d’immatriculation. Cette loterie à fait l’objet d’attaque de cyber-pirates, dès l’annonce des premiers gagnants. En effet, les hakers ont piraté le système en modifiant les données personnelles des gagnants des immatriculation de voiture.
Le Comité municipal de Beijing des Transports (MCT), équivalent de notre Ministère des Transports à l’échelle municipale, a dans un premier temps minimisé l’affaire, puis une vidéo diffusée sur le web l’a obligé à reconnaître que l’application gouvernementale était perfectible.
Nous n’en sommes pas encore là en France… mais nous remarquons que de plus en plus de grande villes mettent en place des systèmes destinés à limiter le nombre de véhicules dans leur agglomération !
L’équipe de Nouvellesplaques.com
Sources : l’Argus