Plaque immatriculation / Blog / Divers & insolite / L’histoire de la plaque d’immatriculation
Date de la publication : 20/10/2023

La plaque d’immatriculation est un dispositif d’identification utilisé dans le monde entier. Aujourd’hui, nous avons tellement l’habitude des plaques d’immatriculation qu’il est difficile de s’imaginer que fut un temps, les voitures roulaient sans numéro d’immatriculation. Laissons voir ensemble l’histoire et l’évolution de la plaque d’immatriculation !

Des débuts de plaques d’identification au 18eme siècle

On est encore loin des véhicules automobiles qu’apparaissent déjà les premières plaques d’identification sur les véhicules tractés par des animaux. Il s’agissait de petites plaques métalliques ou émaillées qui indiquaient le nom et l’adresse du propriétaire du carrosse.

C’est Monsieur Guillauté, officier de la maréchaussée, qui conseille cette identification des véhicules hippomobiles parisiens en 1749 au roi Louis XV. L’obligation voit finalement le jour sous Louis XVI en 1783 par arrêté du Conseil du Roi de France.

Cette obligation concerne toutes les voitures à traction animale. Elle devait faciliter le contrôle des véhicules et la perception des taxes.

Premier système de plaques d’identification dans le Service des Mines

C’est également au 18eme siècle que le Service des Mines a élaboré un système de plaques d’identification pour répertorier le matériel minier. En effet, les Mines étaient chargées de la vérification de tout le matériel roulant des mines et des chemins de fer.

Ces plaques d’identification étaient en bois ou en métal, mais le numéro d’identification pouvait également être peint à même la carrosserie.

On voit donc déjà les premières prémices d’un système d’immatriculation – qui sera d’ailleurs utile bien des années plus tard.

Les premières plaques d’immatriculation à Lyon

En 1891, une petite dizaine d’années après l’apparition des premières automobiles, la ville de Lyon impose un numéro d’immatriculation aux automobiles qui circulent dans le parc de la Tête-d’Or. Ce parc urbain était effectivement ouvert aux automobiles, mais les plaintes des promeneurs et les accidents (souvent avec délit de fuite) devenaient de plus en plus nombreux.

Au début, cette plaque d’identification servait uniquement à la traversé du parc. L’automobiliste devait l’apposer à l’arrière de son véhicule, puis la rendre à la sortie du parc.

A partir de Juillet 1900, la ville de Lyon attribue un numéro d’identification personnel à tous les propriétaires d’automobiles lyonnais. Elle prévoit même un système d’immatriculation provisoire pour les véhicules qui ne faisaient que traverser la ville.

Le premier système d’immatriculation national en 1901

Le décret du 10 septembre 1901 instaure le premier système d’immatriculation national en France. Chaque véhicule qui dépasse les 30 km/h doit porter une plaque composée de trois chiffres et d’une ou deux lettres. C’est le Service des Mines qui se voit confier la gestion du nouveau système d’immatriculation.

Ce système d’immatriculation découpe la France en arrondissements minéralogiques, d’où le nom de plaques minéralogiques d’ailleurs. Les lettres des numéros d’immatriculation correspondent à l’arrondissement dans lequel le véhicule est immatriculé. La plaque d’immatriculation avait un fond noir et l’écriture était argenté.

Mise en place d’un système départemental

En 1928, on décide d’arrêter le découpage en arrondissements minéralogiques. Le nouveau système découpe alors la France en départements avec attribution de codes à deux lettres par département.

De plus, il attribue à chaque département une liste de combinaisons. Les numéros d’immatriculation se composaient alors de 4 chiffres et de 2 lettres. Toutefois, les lettres I et O n’était pas utilisées car on pouvait les confondre avec les chiffres 1 et 0.

Naissance du Fichier National des Immatriculations en 1950

On en voit encore des véhicules avec un numéro d’immatriculation FNI (Fichier National des Immatriculation). Il s’agit de l’ancien format 123 AA 00. Mais ce système d’immatriculation – remplacé en 2009 – a vu le jour en 1950 !

Le FNI garde partiellement le fonctionnement de son prédécesseur, mais ajoute le code INSEE à la fin du numéro d’immatriculation. Ce code à deux chiffres sert d’identifiant territorial et représente le numéro de département. Enfant, qui n’a pas compté le nombre de voitures pour un numéro de département donné pour passer le temps sur la route interminable des vacances ?

La plaque d’immatriculation FNI se positionne à l’avant et à l’arrière de la majorité des véhicules à 4 roues. La plaque était initialement noire avec écriture argentée avant de devenir blanche à l’avant et jaune à l’arrière avec écriture noire.

Dans ce système, géré au niveau départemental, chaque changement de situation impliquait le changement de la plaque d’immatriculation.

Dernier changement en 2009

La plaque d’immatriculation actuelle voit le jour le 15 avril 2009 avec la mise en place du SIV (Système d’immatriculation des Véhicules). Le changement est radical :

  • Création d’un fichier d’immatriculation unique géré au niveau national
  • Un nouveau format de numéro d’immatriculation : AA-123-AA qui offre une grande capacité d’immatriculation avec environ 250 millions de combinaisons possibles
  • Le numéro d’immatriculation appartient au véhicule jusqu’à sa destruction
  • Liberté de choisir son identifiant territorial

Les plaques sont désormais toutes blanches, avec des caractères noirs. Elles doivent respecter des normes de taille, de forme et de lisibilité. Elles doivent également être rétro-réfléchissantes, c’est-à-dire qu’elles renvoient la lumière dans la direction de sa source.

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